À propos de nous

en Haut ! est une société basée à Nouakchott en Mauritanie et fondée par Marion Broquere et Simon Nancy en 2009.

Marion BROQUERE

Co-fondatrice

Diplômée d’un Master en Gestion du littoral et de la mer, elle est spécialisée dans la gestion des aires protégées. Avant de se consacrer pleinement à « en Haut ! » à partir de 2012, elle a travaillé de 2008 à 2011 pour la FIBA comme assistante technique puis responsable de projet auprès du Parc National du Banc d’Arguin en Mauritanie dans le cadre de la mise en œuvre de projets de conservation, surveillance et concertation. Depuis 2020 Marion ne travaille plus pour en Haut !…mais suit de près son évolution ! 

Aménagement/gestion des espaces protégés, photographie, montage et suivi de projet

Ciré SOUMARE

Chargé de programme “Analyse territoriale, R&D drones et formations”

Ciré est originaire du Guidimakha dans le sud-est  Mauritanien. Après des études de droit en Mauritanie et de management et gestion de projet à Dakar, il a travaillé dans le développement local notamment sur la gestion territoriale des ressources naturelles et la résilience agricole et pastorale des populations rurales avec le Grdr qu’il a rejoint en 2017 au Guidimakha. Les projets et programmes auquel il a pris part sont le RIMRAP-G, le GITE/AMCC+ ET l’APCC/DECLIC. Il a acquis une bonne expérience en matière de planification et de concertation territoriale (PCP avec le PAM, prospective territoriale, ingénierie sociale et plan d’aménagement bassin versant de 2018 à 2020). Depuis 2017 il a bénéficié d’une formation continue en photographie, pilotage de drone Mavic 1 et 2 et cartographie (SIG) à travers une collaboration Grdr/en Haut !. Il intègre l’équipe de en Haut ! / MS en Décembre 2020.

Agent de développement, bonnes connaissances des problématiques et enjeux en milieu sahélien – Pilote de drone (programmation vols techniques, photographies et vidéos) – Photographe – Gestionnaire de projet en planification territoriale. 

Simon NANCY

Co-fondateur

Géographe, il est spécialisé dans la gestion des littoraux et des espaces insulaires et l’analyse des enjeux environnementaux. Avant de se consacrer pleinement à « en Haut » à partir de 2011, il a notamment travaillé entre 2008 et 2011 pour l’IUCN en Mauritanie en tant qu’assistant technique auprès du Directeur de la DAPL (Direction des Aires Protégées et du Littoral) .  

Aménagement du territoire et analyse des enjeux environnementaux, Cartographie, photographie, illustration, graphisme, gestion et suivi de projet.

Approche

 

Les images aériennes sont de précieux outils pour l’analyse et le suivi des territoires, mais ces images sont rares et couteuses, surtout s’il s’agit de prises de vues ciblées dans le temps et dans l’espace.

Ce besoin en images aériennes que nous avons constaté en travaillant dans la gestion des aires protégées en Mauritanie nous a conduit à expérimenter à partir de 2008 la technique de la photographie aérienne par cerf-volant. Nous avons construit tout d’abord notre expertise technique sur des applications de suivis des espèces et des habitats et sur de la production d’images dédiées à la communication des territoires.

Nous avons réalisé rapidement que les prises de vues qui suscitaient de l’intérêt n’étaient pas uniquement celles qui apportaient des données scientifiques ou de « belles images » mais également celles qui donnaient à voir le territoire et à lire le paysage, et qui ouvraient la discussion sur son évolution et sur sa gestion. La technique de la photographie aérienne par cerf-volant, parce qu’elle est conviviale et simple à mettre en oeuvre, se révèle être un outil intéressant à utiliser dans une perspective de gestion partagée du territoire : elle invite à l’échange sur les enjeux du territoire et au partage des connaissances.

Ce nouveau champs d’application nous a invité à associer à notre savoir-faire en géographie et en communication de nouvelles compétences issues de l’ingénierie de la concertation territoriale (cartographie participative, conduite de diagnostics territoriaux partagées, prospective territoriale, études environnementales stratégiques…). Depuis 2017, nous utilisons également des drones, un outil complémentaire à la photographie aérienne par cerf-volant. Cet outil ouvre la porte à de nouvelles approches pour en Haut ! 

 « en Haut ! » travaille sur les thématiques environnementales, dans les aires protégées mais également en ville et en milieu rural, en Afrique de l’Ouest (Mauritanie, Sénégal, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Cap-Vert), en France, et bientôt ailleurs…

 

 

Nos domaines d’intervention :

• Environnement
• Evaluation environnementale stratégique
• Aires protégées
• Vulnérabilité des territoires
• Gestion des littoraux et des zones humides
• Développement local

Nos prestations :

• Analyse environnementale stratégique
• Diagnostic partagé et prospective territoriale
• Animation et communication territoriale
• Formations
• Montage, mise en oeuvre et capitalisation de projets
• Photographie aérienne et au sol

 

Nos projets récents

Programme Alimentaire Mondial (WFP)-Mauritania

Programme Alimentaire Mondial (WFP)-Mauritania

Intégration de l’imagerie aérienne dans la démarche du Programme Alimentaire Mondial (PAM / WFP)  2021 - 2023 Contexte : Afin de s’attaquer aux causes multiples de vulnérabilités et de renforcer les capacités des populations à faire face aux chocs dans les zones...

Technique

 

La photographie aérienne par cerf-volant – Kite aerial photography  (KAP) …et le drone.

Connue sous le nom de Kite Aerial Photography (KAP),la photographie aérienne par cerf-volant existe depuis la fin du XIXe siècle. Généralement appliquée à l’archéologie, elle permet de réaliser des prises de vues aériennes de précision jusqu’à environ 350 mètres d’altitude.

Son principe est simple : l’appareil photo est supporté par une nacelle accrochée à la ligne sous le cerf-volant. Cette nacelle est articulée par deux moteurs qui permettent des rotations verticales et horizontales de l’appareil photo. Ce dispositif est radiocommandé depuis le sol et le photographe cadre les images grâce à un moniteur fixé à sa télécommande.

Sa simplicité et sa discrétion permettent aux photographes de se déplacer pour ajuster les prises de vues sans occasionner de dérangement. Au contraire, l’apparition dans le ciel d’un cerf-volant éveille toujours sympathie et curiosité. C’est une technique écologique et économique en énergie qui est respectueuse de l’environnent.

Technique :

Simple à mettre en œuvre
Facile à transporter sur le terrain (un sac à dos suffit)
Discret (le matériel est assimilé à du matériel photo ou de loisir, et permet un passage des frontières simple)
Faible consommation d’énergie (plusieurs jours d’autonomie).
Ludique et convivial (Moins intrusif que le drone).
Peu coûteux (la plus grande variable économique est le choix de l’appareil photo)
Écologique (utilise la force du vent).

Etre à la fois au sol et en l’air pour :

Combiner images aériennes et images au sol, mener des enquêtes et échanger avec les habitants.
Faire participer les acteurs du territoire à la prise de vue et à la manipulation du matériel.
Prendre son temps (autonomie importante qui permet des vols de plus de 2h sans avoir à changer de batteries).

Les limites : La pluie, l’absence totale de vent, et les contraintes usuelles liés au droit à l’image et à la réglementation des prises de vues.

…et complémentarités :

La compréhension et la gestion d’un territoire nécessitent de travailler à différentes échelles d’analyse spatiales, ce qui conduit à utiliser différents types d’images (ortho-photographies, obliques, multi spectrales…). Aucun outil de prise de vue aérienne n’est aujourd’hui capable de répondre à l’ensemble de ces attentes, d’où la complémentarité des moyens : cerfs-volants, drones, ballons, ULM, hélicoptères, avion, satellites… Ils ont chacun des caractéristiques différentes : l’altitude, le vol statique, la facilité de les mobiliser à tout moment, leur coût, leur accessibilité…

LABORATOIRE 

Depuis 2009, L’équipe d’en Haut ! expérimente et développe des outils simples, peu coûteux et écologiques, qui cherchent à produire de l’information géographique adaptée aux besoins et aux capacités chaque territoire. La rubrique « Laboratoire » présente quelques exemples de ces travaux issus de divers projets et collaborations. Elle propose de mettre en lumière différents suivis techniques réalisés avec l’outil KAP. Autant de pistes à partager, tester, critiquer et améliorer sur le terrain avec les scientifiques, les gestionnaires et les habitants. 

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